Télécharger Procréation Médicalement Assistée

Télécharger  Procréation Médicalement Assistée pdf Gratuit


Procréation Médicalement Assistée


■Procréation Médicalement Assistée


Sur l’échelle des progrès que la technoscience offre au monde moderne, la PMA occupe une place de choix que personne
ne s’avise ni de remettre en cause ni même de discuter. Et pourtant …
D’un point de vue historique, la PMA s’inscrit dans le droit fil de la légalisation de l’avortement, comme un revers positif
de la médaille. En effet, sans la possibilité de mettre la main sur l’être humain aux premiers instants de sa vie, ce qu’a permis
l’avortement, impossible d’autoriser la PMA, grande consommatrice d’embryons, puisqu’on ne réimplante que les plus aptes
après les avoir triés. Contrairement à l’avortement qui était « faire l’amour sans faire l’enfant », la PMA c’est « faire l’enfant sans
faire l’amour ». Il ne s’agit plus d’enlever du ventre des femmes des enfants indésirables mais d’y introduire des enfants désirés.
Au pouvoir de défaire l’embryon s’ajoute celui de le faire, de le refaire, voire de le parfaire. A « un
enfant si je veux » succède « un enfant comme je veux ». Les deux propositions revêtent le même
degré d’impériosité, la magie de la deuxième venant compenser la tragédie de la première.
Sur le plan philosophique, la PMA introduit une nouvelle définition de l’enfant qui n’avait encore
jamais été osée : l’enfant reste « projet parental » tant qu’il n’est pas conforme aux canons de la société. L’enfant est devenu
interchangeable, monnayable et négociable s’il ne correspond pas au projet parental. Ce qui compte ce n’est plus la réalité de tel
enfant mais l’idée d’enfant, l’enfant virtuel plus que l’enfant réel, l’enfant générique plus que l’enfant génétique. La technique le
permet, le marché y trouve son intérêt et la loi légitime tout progrès plus qu’elle ne recherche la justice.
En dissociant la procréation de la sexualité, la PMA a rendu l’embryon « disponible », en contradiction avec le principe
d’indisponibilité du corps humain. En effet, l’embryon issu d’une PMA peut être fabriqué, trié, congelé, décongelé, transféré,
donné à un autre couple, cédé à la recherche, disséqué sur une paillasse de laboratoire, détruit à date de péremption.

La Procréation
Médicalement Assistée : une appellation trompeuse


La Procréation Médicalement Assistée (PMA), indifféremment
appelée Assistance Médicale à la Procréation, a été développée
pour permettre à des couples infertiles d’avoir un enfant. Elle
repose sur diverses techniques biologiques et médicales qui contournent
l’obstacle et rendent possible une procréation hors de l’union charnelle de
l’homme et de la femme.
Historiquement, l’Assistance Médicale à la Procréation est née à la fin du
XVIIIe
 siècle avec la première insémination artificielle intraconjugale en
Ecosse. Un siècle plus tard en 1978, Louise Brown, premier bébé-éprouvette,
voit le jour en Grande-Bretagne : c’est la première naissance par fécondation
in vitro, technique qui va connaître d’importants développements.
La définition de la PMA est juridique. Elle date en France des premières lois de
bioéthique de 1994. Destinée à proposer une solution médicale à un problème
pathologique d’infertilité, elle s’adresse aux couples homme/femme, vivants
et en âge de procréer. La loi doit ainsi garantir à l’enfant une filiation cohérente
au regard des exigences de la biologie pour la procréation.
Pourtant, malgré l’apparente générosité de son intention et l’encadrement
juridique de ses modalités, la procréation médicalement assistée est une
pratique qui contrevient à la dignité des couples et des enfants en tranchant
le lien qui attache le don de la vie à l’union charnelle des couples. Elle
transforme le sujet qu’est le petit de l’homme par son humanité reçue, en
objet construit lors d’une fabrication artificielle. 


No comments:

Powered by Blogger.